Quoi ?
Formation auprès de professionnels de la culture chargée du management et de l’encadrement des industries culturelles, pour leur faire découvrir des potentiels insoupçonnés d’approches numériques pour leurs établissements.
Comment ?
Une formation, basée sur l’observation de plusieurs cas concrets d’innovation ou d’encadrement de projets numériques.
Le défi.
Ouvrir de nouvelles perspectives à des publics qui ont déjà en charge de faire évoluer les équipes, en abordant des territoires nouveaux tout en restant concret et opérationnel immédiatement. Autrement appelé : le grand écart !
Quelle solution ?
Nous avons mis en place une formation qui nécessite chaque jour un déplacement dans un lieu différent. En décentrant l’apprentissage, en le déplaçant physiquement, il était à la fois possible de retrouver un petit esprit de liberté (dans l’esprit du voyage scolaire qui nous libère des contraintes de la classe et nous ouvre à nouveau à la curiosité) tout en découvrant des cas concrets, des exemples in situ.
Chaque jour, une thématique explicite était ainsi abordée, reprenant les missions définies par le ministère pour les industries culturelles dont le public était issus. Les cas étaient présentés par les équipes, et un support spécifique devait être rempli, à l’instar d’un carnet de bord qui permettait d’orienter le regard et de conserver le fil directeur de la formation. La matinée était consacrée au cas, l’après-midi était destinée à la théorie.
En fin de formation, une synthèse permettait de retrouver chaque notion et exemple proposé durant les jours précédents. Un atelier dont la méthode était issue du design thinking permettait enfin de condenser et conscientiser l’apprentissage. La phase d’échange qui suivait les restitution avait été pensée pour permettre la projection des conclusions dans le quotidien de chacun.
Le point de vue personnel :
Ce projet était une idée développée avec Antoine Roland. Comme de nombreuses missions pédagogiques à destination des professionnels, il a été l’occasion d’une grande prise de risque : pas de filet, lorsque vous transmettez un savoir que vos apprenants veulent pouvoir appliquer tout de suite, et pour lequel ils ont une capacité de projection forte et immédiate.
Sur plusieurs jours, nous avons pu suivre l’évolution du regard des apprenants, qui ont pu découvrir des facettes de l’innovation numérique et de son accompagnement à travers des lieux très variés, parfois a priori étrangers à leurs métiers. Le moment fort a pour moi était l’atelier final de synthèse, car il allait nous dire si, oui ou non, notre « voyage apprenant »