Quoi ?
Etablissement d’une stratégie de médiation numérique en vue de la réouverture du musée de la Marine
Comment ?
Mission d’accompagnement de 6 mois au moment charnière de la fermeture du musée
Le défi.
L’ampleur du projet était un défi en soi, mais sa temporalité renforçait également le risque d’une approche qui aurait été trop théorique.
Quelle solution ?
A partir de nos méthodes inspirées du Design Thinking, et avec une équipe élargie à des collaborateurs spécialistes de domaines nécessaires à la construction d’un projet chiffré d’ampleur, nous avons proposé une série d’atelier pour d’abord recueillir les données nécessaire à notre travail. En parallèle à cette étape, nous avons aussi synthétisé une veille et un travail de prospective d’usages et de technologie assez poussé.
Dans un deuxième temps, nous avons ensuite réalisé de nouveaux ateliers permettant de faire de premières propositions. Ces ateliers permettaient de se projeter en testant certaines hypothèses, et de faire des choix structurant : une façon de mettre les équipes au cœur du projet et de les faire s’approprier celui-ci.
Dans un troisième temps, nous avons déployé un prototype Quick And Dirty (c’est-à-dire qui se construit dans le seul but de valider certaines hypothèses, et non dans le but d’anticiper la production finale). Cette étape avait pour but de confirmer les choix effectués par les équipes.
Le livrable final a consisté en un document de plus de 120 pages, doublé d’une synthèse de 10 pages, qui permettait à la fois de se projeter dans le détail de chaque proposition mais également de comprendre la dynamique générale de la stratégie.
Le point de vue personnel :
Cette mission est arrivée très tôt dans la chronologie de l’ensemble des travaux liés à la réouverture du musée. De ce fait, elle a constitué une préfiguration aux travaux qui ont été menés par la suite, plutôt qu’une stratégie définitive.
Voici pourquoi, finalement, cette mission a été placée sous le signe d’une grande liberté et d’une grande ouverture ! Les équipes ont à la fois joué à le jeu de la rigueur qu’engendrait les questionnements amenés par la mission (budget, structure des équipes, projet scientifique – encore non rédigé à l’époque – , etc.), et en même temps se sont permis de rêver, de se projeter dans des envies et des besoins sans contraintes.